dimanche 30 septembre 2012

Tooonight... We are youuuung... (2)

Voir épisode 1.


Héhéhé! Nous étions devenus amis avec les détenteurs d'la bouffe.

[ Qui, comme le hasard fait bien les choses, étaient dans la tente voisine à la notre! ]

Malheureusement, nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée.
Mais, nous avons réussi à trouver une petite place dans le grand cercle qui s'était formé dans la tente. Nous nous faisions passer chips, Coca, Schtroumpfs, Ice-Tea, cookies, bref, que du bon pour le développement de jeunes garnements comme nous, ni trop gras, trop sucré, ou trop salé!

Vers 2h du mat', nous nous sommes faufilés dehors pour faire une p'tite expédition dans les autres tentes.

Un p'tit coucou par ci, un p'tit sourire par là ( un p'tit packet de chips dans la capuche, dix ou quinze deux ou trois bonbons dans la manche, quelques clopes dans les ch'veux... )


[ J'vous jure, une amie avait une touffe pas possible, c'est très pratique! ]




Bref, on ne chourrait pas, hein, on empruntait.
Et ainsi, on passait de tente en tente, en mode ninja surdoué d'la life, tu vois, discrets comme des lapins, comme on dit (pas), paske y'avait souvent des anims' qui dormaient dehors, ou qui faisaient des tours que même nous, géniallissimes espions, ne pouvions pas prévoir (du genre, pause pipi).

Après avoir fait le tour des tentes, après s'être pris trois buissons de ronces et deux arbres en pleine poire en essayant d'éviter le dirlo, nous sommes revenus au bercail, comme qu'ils disent.
Sauf que dans la tente, y'avait des cadavres. J'vous jure. Des corps inanimés gisaient, sans vie, DANS NOTRE TENTE. Après avoir fait taire l'un de mes potes qui hurlait comme une fillette, j'ai reculé en tremblant j'me suis courageusement dévoué pour aller voir, et j'ai lancé ma tong sur les masses informes. J'ai entendu un grognement, et nous avons tous soupiré de soulagement.
En allumant la lampe de poche, nous avons aperçu qu'une dizaine d' humains non identifiés avaient investi notre tente pour y DORMIR.

Bien que nous n'ayions pas la moindre envie nous coucher (mais une excuse pour emménager chez les autres!), nous avons attrapé nos sacs de couchages et nous nous sommes faufilés dehors.
C'était l'heure de pointe.
Pire que le métro, un vendredi soir à 19h, un camp de colo, le dernier dimanche à 3h (du matin, évidemment).
Tout le monde - excepté les morts vivants dans notre tente - était là, sur les hamacs, sur les chaises longues, sur les poufs, des dizaines d'ombres furtives et silencieuses qui se regroupaient et profitaient de la dernière nuit.

Nous sommes allés de groupe en groupe, avant de jeter nos sacs de couchages dans un coin et de rejoindre la Cool Zone.
Nous nous sommes incrustés dans le groupe des détenteurs d'l'a boisson.

Vous avez payé? nous ont-ils d'mandé.

On a hoché d'la tête.
Priant pour qu'ils ne se doutent de rien, on a tendu la main et attrapé la
                                                                     
[ Bon, vous vous doutez sûrement que ce n'était pas QUE d'la grenadine! ]

Après un moment, nous avons entendu la voix hurlante d'la dirlo adjointe.

MAIS QU'EST C'QUE VOUS FOUTEZ ENCORE DEBOUUUUT? hurla-t-elle.

Nous nous sommes tous rués vers la sortie, récupérant nos sacs de couchages, et nous dirigeant vers la première tente venue. Malheureusement, elle était fermée; nous avons dû ramper sous la toile.

Nous sommes arrivés directement sous un lit, où deux amoureux étaient très affairés, si j'ose dire.
Nous sommes ressortis en rampant dans les fougères jusqu'aux arbres où nous nous sommes écroulés de rire.
Mais qu'est c'qu'on riait, AHLALA. J'sais même plus c'qui était drôle, sans doute un mélange de tout c'qui nous était arrivé depuis le début de la soirée, le tout fortement accentué par la Grenadine que nous avions bue; mais tu vois, on riait tellement qu'on faisait un truc que jusque là j'croyais réservé aux héros de BD: on se roulait par terre en se tapant les cuisses.

[ Non, mais sérieux! ]

Puis nous nous sommes mis à pleurer de rire.

Et là, ce fut vraiment le début de la fin.

Voir dernier épisode.

mercredi 19 septembre 2012

Tonight We are young...

Ce jour là, c'était le dernier jour de colo.Toute la journée n'était que dans l'attente et la préparation de la nuit.



Seul moment où nous pouvions agir comme bon nous semblait, sans anims' sur le dos, et le camp n'appartenant qu'à nous.

Certains s'arrangeaient pour sécher les activités et aller acheter d'la bouffe au Carrouf du coin, certains se rendaient aux activités et couvraient les absences des autres, tandis que d'autres allaient à la plage, chercher les boissons.

Oui, car nos prédécesseurs avaient trouvé un système fabulous pour s'approvisionner en alcool. La semaine précédent notre arrivée, ils se contentaient d'en acheter au Carrouf.
Mais certains abrutis s'étaient fait prendre, revenant à 3h du mat', ayant bu comme des trous, le nez rouge, et braillant si forts qu'on les avaient entendus bien avant qu'ils n'arrivent. Ainsi, nous avions dû trouver autre chose.
Nous avions rencontré des jeunes à la plage, qui nous avaient proposé d'acheter les boissons pour nous et de nous les faire passer discrètement, à chaque fois que nous devions participer à l'activité "volley sur plage".

[ Mais qu'est c'qu'on est malins, c'est ouf! ]

Et c'est ainsi que, chacun dans notre coin, nous avons organisé la nuit suivante durant toute la journée.

Ce soir là, les anims' avaient organisé une "soirée dansante".

Dès 21h, tous habillés de Black&White, nous nous sommes rendus dans la cantine, aménagée pour l'occasion en disco'.


Ma foi, c'était fort chiant.
La music' était naze, la salle trop grande, donc les gens trop espacés, y'avait trop de lumières et pas assez de boissons.

Après s'être trémoussé quelques minutes, juste pour l'alibi, on s'est tous faufilés, mes potes et moi, vers la sortie.
Beaucoup s'étaient déjà barrés discrétos, et il restait encore 1h à tenir avant la fin d'la veillée.
Nous nous sommes donc avachis sur les poufs de la Cool-Zone.

[ Ouais, c'est l'p'tit nom qui z'avaient donné à la seule tente commune avec des PRISES. ]

Alors que nous allions commencer la partie de cartes, nous avons vu une ombre avancer contre la tente. Et le directeur a surgit, et nous a crié d'une voix nasillarde de dégager de là et de retourner à la "boum" qu'il trouvait "vraiment très chouette".

OKAAAY ---'


Après avoir pété le distributeur à eau, débranché 3 fois l'ordinateur relié au enceintes, et finit toutes les boissons, les anims' ont bien voulu nous laisser sortir...

[ On s'demande pourquoi...! ]

Bref. Comme c'était l'dernier jour, i z'ont bien voulu nous laisser vagabonder sur le camp jusqu'à 1h du mat'. Ensuite, finito!
Ils furent très précis ; à 1h PILE, ils nous gueulaient de rentrer "chacun dans sa tente!".
Et, comme chaque soir, ils se sont dirigés vers nous, le p'tit groupe de résistants, squattant les hamacs, et quand nous leurs avons innocemment dit qu'on ne s'était pas encore douchés, ils sont devenus rouge écarlate et nous ont dit que, TANT PIS, on resterait sales MAIS on irait au lit dans la seconde.

[ J'vous rassure, chers maniaques de l'hygiène, on s'était lavés, hein! ]

Bref. Comme ils nous surveillaient de dos, nous sommes effectivement rentrés dans une tente... Qui n'était pas la notre, évidemment. Mais ça, ils ne pouvaient PAS le savoir...!
Mais comme nous sommes les plus rusés d'la planète Terre et même , sans aucune modestie, d'la Galaxie, nous avions prévu notre coup. Nous étions dans la tente... de la bouffe.


Attention, je tiens à ajouter que mes clients n'étaient en aucun cas ce que certains appellent vulgairement des morfales, ou, pire, des goinfres ; ils étaient simplement soumis à la nourriture peu appétissante, voire dégueulasse, si j'ose dire, qui leur était servie quotidiennement à la cantine, et c'est ainsi que leur quête quotidienne ne pouvait se résumer qu'en un simple petit mot: 
                                                                 BOUFFE.
                                                                                                                                                                       (Si j'ose dire)




LA SUITE ... AU PROCHAIN EPISODE!

http://want-to-stay-young.blogspot.fr/2012/09/tooonight-we-are-youuuung-2.html

jeudi 13 septembre 2012

Ah la rentrée... Les devoirs, les fissures, et les rats!

C'est déjà la rentrée.

                                                 



Je vais vous causer un peu d'mon bahut.

( Oui, parler de ses malheurs, ça soulage. )
 Quand j'étais en 3ème, la moitié des élèves avaient demandé ce lycée. On était tous FOUS, je n'sais pas pourquoi. Tous, on nous a TOUS fait croire que c'était le Paradis, un lycée de Rêve.

[ À croire qu'ils ont un bon directeur marketing, là bas... ]
Bien sûr, Marcel Pagnol et Sartre y ont été profs. Bien sûr, Cocteau, Gainsbourg, Proust, Verlaine, ET J'EN PASSE, y ont étudié.
Mais ce n'est pas le SEUL lycée qui a accueilli des célébrités.
À Carnot, par exemple, sont allés Aragon, Anne RoumanoffChirac, et, top du top, le grand JEAN HAMBURGER!

[ Ce n'est pô l'inventeur du hamburger, mais son nom est plutôt cool ]
Et à Chaptal, André Breton, Dumas, Sarko et Jean Anouilh...


Alors, pourquoi mon lycée est-il aussi célèbre, alors qu'ils sont à égalité avec les autres?!

J'vous l'demande bien, moi.


Ce lycée, c'est juste la plus GRANDE ARNAQUE de tous les temps.

Tout le monde te dit de le choisir, tous tes profs le citent 24 fois par seconde, et tu finis par y être affecté, sans savoir comment, sans savoir pourquoi.
Tu pourrais faire partie d'une secte obscure et t'être inscrit sur la liste des sacrifices, tu n'en serais pas plus informé.
Oui, tu te retrouves dans ce lycée sans savoir comment, mais en sachant tout de lui.

( Enfin, en croyant tout savoir )

Ce lycée, on te le présente sur un plateau doré, mais dès que tu grattes un peu, tu t'aperçois qu'en dessous du doré, c'est un vieux métal incertain, rouillé de toute part.
C'est le plus petit lycée de Paris.
Mes anciens potes du collège ont échoué dans des bahuts bien plus grands, avec des ampithéâtres, des terrains de foot, des cafét', des PRAIRIES!
[ Sérieux, ils passent la récré dans l'HERBE! ]

Chez eux, y'a tellement de bâtiments qu'ils n'ont jamais cours dans le même deux heures de suite!
Et nous, on s'contente de nos petits bâtiments délabrés, de nos fissures, de nos toiles d'araignées et de nos rats...
Oui, parce qu'ici, y'a des rats qui s'baladent en liberté dans les salles de classe.
Sérieux.

Des RATS.

En cours de maths, tu roupille tranquilos, au dernier rang, et quand tu relève la tête, tu vois une sale bête grise trottiner tranquillement sur l'estrade, sous le nez du prof, mais tout va bien, personne ne réagit, et on finit par te dire avec pitié de te rendormir.


Normal, quoi.
Bref, tout est normal, faut pas s'emballer, ce ne sont que des rats, M'ENFIN!
Mais du coup, c'est carrément INTERDIT de manger dans le lycée.

Bon, ça l'était déjà avant, mais là t'es automatiquement cramé par un vrombissement qui se rapproche de toi quand tu sors ton packet de Schtroumpfs, et avant même que t'aie pu ouvrir l'objet du crime, tu vois un troupeau de monstres dégueulasses te foncer dessus, et t'as pas d'autre choix que de foncer dans le bureau d'la dirlo pour te dénoncer toi même.
" Donnez moi autant de colles que vous voulez, mais empêcher ces foutues bestioles de me sauter dessus! "
Bon, y'a une autre solution que celle-là, c'est de jeter le packet dans les toilettes, pour que tous ces monstres se noient dans la cuvette.

[ Héhéhéhéhé! Vous avez vu ma ruse! ]
Sauf que... les toilettes finiront par être bouchés, ou pire, les rats envahiront les canalisations, débarqueront dans les toilettes de tout le quartier...

Ils mordront les fesses des vieilles dames tranquillement assises à trôner pour l'après midi, t'arracheront un doigt quand tu te lavera les mains, et même la Seine sera envahie par une armada de toisons grises.

À la fin, tout le quartier devra être évacué et être mis en quarantaine à cause de TOI.
[ et de quelques malheureux Schtroumpfs ]



Tu finiras en prison, et tu passeras tes journées à te poser cette même question.

" Pourquoi, mais POURQUOI je suis allé là-bas? PUTAIN mais POURQUOI??"
Bref. À part la petite taille, le délabrement et les rats, je vous assure que tout est merveilleux là bas. Tes horaires quotidiens sont 8h – 19h ... ton premier devoir noté est le 10 septembre ... ton premier contrôle le 15 ( ne me demandez pas sur QUOI il va bien pouvoir être, vu qu'on n'a jusque là pratiquement RIEN noté, moi même, JE NE SAIS RIEN! ) ... la cantine est dégueulasse ( Bon, ça, rien n'a changé! ) ... et les emplois du temps sont tarabiscotés - les profs eux même n'y comprennent rien aux semaines paires & impaires, aux groupes et aux 1/2 heures de cours par matière.

Et puis, là bas, à chaque fois que tu fais tomber un stylo en cours, tu n'as plus AUCUNE chance de le revoir. Il est tombé entre les lattes du plancher, ou a été écrasé par les pieds de ton voisin (qui, vu que les tables sont HYPER serrées, se colle à vous comme un pervers se colle à une femme quand le métro est bondé) ou quelqu'un vous l'aura chourré - si un rat ne l'a pas embarqué.
A part ça, la vie est belle.


samedi 8 septembre 2012

Les parents sont SADIQUES.

Sadique : Se dit d'une personne qui prend plaisir à voir ou faire souffrir quelqu'un.
( et dont le rire fait peur, un peu comme un gnome grimaçant, HINHINHINHINHIN! )


Après lecture de cette définition, j'ai compris quelque chose.
 
NOS PARENTS SONT DE SACRÉS SADIQUES.
 

Chaque matin, ils inventent mille et unes manières de nous RÉVEILLER. Sans cesse, ils ne peuvent jamais accepter que l'on veuille DORMIR.
Quand j'étais plus jeune, ma mère se contentait d'allumer ma lumière, et ça lui suffisait. Aujourd'hui, c'est devenur PIRE encore.
 
Voici un petit best-of des techniques de guerre des parents. Attention!

1- Ils allument nos enceintes et mettent un morceau de rock bien déchaîné.

[ Justement le morceau qu'ils nous interdisent d'écouter la journée, car, soit disant, ce n'est qu'un bruit, et pas une chanson... ]

2- S'ils sont gênés par l'idée de réveiller les voisins, ils mettent nos iPod au volume maximum et nous vissent les écouteurs dans les oreilles.

[ Justement la chose qu'ils nous interdisent de faire, car soit disant, ça défonce détruit les tympans... ]

3- En plein hiver, ils ouvrent en grand les fenêtres de nos chambre, vous savez, quand la neige tombe et qu'il fait au moins -50°C.

4- Sinon, ils nous versent de l'eau dans le cou, là où on le sent le plus froid...

5- Si on résiste vraiment, ma mère a piqué une super technique de torture au FBI : elle braque ma lampe de chevet à 10 cm de mon visage, et si ça ne marche pas, elle ouvre mes paupières...


6- Mon père a aussi traficoté mon réveil, pour que l'alarme s'enclenche quand, selon eux, il "faut" se réveiller.


7- Lorsqu'il a vu que j'avais démonté ce putain de réveil en guise de représailles, il a traficoté l'alarme de mon PORTABLE.

8- Puis, lorsqu'il a vu que j'avais supprimé l'application "Alarme" de mon téléphone, il s'est mis à me bombarder de SMS le matin.

[ Evidemment, je n'avais pas éteint mon portable ... ]

Heureusement, comme les ados sont TOUJOURS les MEILLEURS, j'ai ( encore une fois ! ) contré leurs pièges en ÉTEIGNANT MON PORTABLE.

[ Ahahahah, vous avez vu comme j'suis rusé d'la life ! ]

Chers vous autres, faut vous méfier. Les parents ont PLEIN de tactiques redoutables et perverses.

Tenez, l'autre jour, j'en ai ENCORE démasqué une.

Un moyen perfide, rusé, la technique n°9, intitulée Acheter-des-pains-au-chocolat-alors-qu'on-accepte-jamais-d'en-acheter-habituellement-et-les-flanquer-sous-notre-nez.

Et, je dois avouer que j'ai craqué....


J'ai honte, je sais.

Et les parents, en plus d'être rusés, sont des LÂCHES, en plus !

Un jour, ils ont missionné la femme de ménage, et lui ont ordonné de commencer à passer l'aspirateur DANS ma chambre, malgré ses protestations.

[ Parce qu'elle m'aime bien, et surtout est dotée d'une nature gentille, contrairement à mes PARENTS! ]

J'vous dis pas le souk dans ma chambre à mon réveil...

Et, le dernier jour des vacances, je devais soit disant me lever tôt pour "prendre le rythme scolaire".

[ N'a t-on jamais vu prétexte aussi stupide pour nous réveiller ?! ]

Je m'étais bien préparé, j'avais débranché mes enceintes et ma lampe de chevet, caché mon iPod ( sous mon oreiller, c'est pas génial, je sais, mais en l'occurence c'était là où ils ne le trouveraient jamais, pas tant qu'ils ne m'auraient pas réveillé, une fois qu'il ne servirait plus à rien ! ) , éteint mon portable, caché les piles de mon réveil ( et toutes celles de la maison, d'ailleurs ) et j'avais même mis une écharpe autour du cou, pour éviter la tactique de l'eau !

Et bien, mes lâches de parents ont envoyé mon frère et ma petite soeur ( parce que ma deuxième soeur dormait elle aussi, mais évidemment, elle n'est pas l'objet du SADISME de mes parents ) pour me réveiller.

Ah les lâââââches! Les fouuuurbes! L'ennemi envoie quelqu'un d'autre attaquer la cible, pour ne prendre aucun risque !

Ainsi, ma dernière grass' mat' fut interrompue par les HURLEMENTS et les gloussement hystériques de ma fratrie, qui sautait sur mon lit au rythme de Bébé Lilli.

Et voilà. Qu'ils y aillent eux même, ou qu'ils utilisent des auxilliaires, nos parents sont des SADIQUES aimant profondément nous torturer et lire tout le mal qu'ils nous font sur notre visage, lorsqu'ils nous réveillent, le matin.

J'ai démasqué DOUZES tactiques.
Faites attention. L'ennemi a beaucoup d'imagination ...

vendredi 7 septembre 2012

The aventures of Cataclysme in holidays

C'était dans le Sud. En colo. Tu vois, dès le premier jour, dès la première heure, j'ai montré à tous mon âme sous-douée de première classe.


On venait de finir notre premier repas dans la cantine, ma foi, tout à fait merdique, mélangeant des œufs pourris à la mayo puante, avec du poulet à moitié congelé à goût douteux de poisson.
À peine la tente installée, je descend de mon lit-à-étage-de-merde-qui-a-l'air-de-se-casser-la-figure-au-moindre-mouvement, et là, PAF! J'me prend la cheville dans un crétin de clou dépassant de l'échelle. Si c'est pas de la malchance, ça !
Mais, comme la merde atomique que je suis, je ne m'en aperçoit pas directement. Je rejoint mes amis, prêts pour la plage, quand soudain Inconnue n°3 s'écrie :

" Aaaaah !! Machin, t'as du sang sur ton pied ! "
 
Merci, merci. À deux doigts de lui flanquer une gifle, pour
1- M'avoir VULGAIREMENT appelée Machin.
2- Avoir gueulé ça si fort que les 60 personnes autour de nous me regardent avec suspicion.
Et MERDE. Ça ne pouvait tomber que sur moi. Je baisse les yeux vers mes chevilles. Et remerde. Y'a du sang partout.

" Vas chercher les anims' ! " me dit Inconnu n°6.

Ahah. Merci. Merci, mais c'est QUI les anims ... ?! Ils sont OÙ, MERDE??! Je vais vers la 1ère adulte que je croise qui ouvre de grands yeux en voyant tout le sang sur mes jambes.

"Hé ho ! C'est que du sang ! " ai-je envie de lui gueuler, de TRES mauvais poil. Non mais, c'est vrai, quoi !
 
Elle m'emmène à "l'infirmerie", le seul endroit en CIMENT avec des MURS et ... Un ventilateur ! Rhaaaa, c'est quoi ce favoritisme, ils laissent les tentes en plastiques à 45 degrés aux jeunes, c'est ça ?!
La femme me regarde de travers.

" Et bien, ça commence bien ! Dès le 1er jour ! "

Comme si j'le faisais exprès.
Je suis né cataclysme, M'dame, c'est pas d'ma faute, ai-je envie de lui rétorquer.
 
Mais ce n'était pas la peine de lui confier ça. Elle le découvrirait d'elle même, la pauvre !
On était alors dimanche. J'avais déjà une cheville K-O.
 
Lundi, je me mutile les mains en essayant d'enfiler une putain de combi.
PAF! Quatre doigts en moins.
 
Mardi, je trébuche sur un con de caillou qui faisait la bronzette à la VERTICALE juste devant NOTRE tente. Merde, quoi.
Et POUF! Deux orteils K-O.
 
Mercredi, en nageant pataugeant dans la mer, un abruti de rocher me fonce dessus et m'attaque à travers mes palmes.
Et VLAN! Les deux chevilles K-O.
 
Jeudi, je souffre le martyre. J'arrive à peine à poser le pied par terre, à cause du maudit rocher qui a agressé SADIQUEMENT mon pied. Peut être qu'une algue venimeuse s'est introduite PERVERSEMENT sous ma peau...?
 
Et bien sur, comme je suis le Dieu des sous-doués et que j'ai aucune, mais alors là aucune chance, c'est la soirée quartier libre en ville. ... En ville ! Vous ne comprenez pas ?! La ville est à 1h de marche au moins dans le noir, sur un chemin en pente et couvert de cailloux pointus et glissants. La mort pour moi ...
Vendredi, une conne d'épine de rose se plante dans mon orteil.
Et HOP! Et un orteil en moins.
 
Samedi, sur le chemin de la plage, un imbécile de buisson de ronces me fonce dessus dans le noir. Nooooon, mais le FOURBE, quoi ! Il aurait pu m'attaquer en pleine lumière, y'aller franchement, quoi ! Putaaaain.
Et BAM! Plus que 4 orteils au compteur ...
 
Et dimanche, après avoir utilisé toute la réserve de désinfectant ET de pansements de l'infirmerie, je me croyais enfin hors d'affaire.
ET BÉH NON!
 
Lors de la soirée de présentation des nouveaux arrivants, un jeu STUPIDE ( mais alors là STUPIDE ) est organisé pour se présenter aux P'tits nouveaux. Tous en cercle, on doit courir pour changer de plot le plus vite possible. Le dernier, qui n'a plus de plot, doit aller se présenter au milieu. Et, alors que je coure à 200 km/h (au moins!) vers un plot vide, une attardée de fille déboule sur ma droite et me fonce dedans. Je dérape sur les graviers. Les jambes en sang, j'me relève à toute allure.
Si tu crois que j'vais m'laisser faire, Tassepé, tu te gourre complètement.
Je récupère mon plot, le cache dans mon dot, et file m'assoir ailleurs avant qu'elle ne remarque que j'ai chouré son plot. Mais la *** s'en aperçoit, me fonce dessus...
[ claquements de dents rien qu'en évoquant le souvenir ]
 
... Et me renverse. 75 kg pour 1m50 de graisse qui me tombe dessus et je m'effondre sur les graviers.
 
Papa, maman, je vous aime.
 
Hélas, je ne suis pas encore au Paradis, et, bien sûr, c'est à moi d'me présenter.
 
Le jambes en sang, je m'avance au milieu du cercle.
 
" Salut ! J'm'appelle Cataclysme ... "
 

lundi 3 septembre 2012

L'acool est notre ennemi, mais fuire serait lâche!

Du temps où nos étions jeunes, c'est à dire vers 9 ou 10 ans, (ne pas confondre avec la "jeunesse" des adultes : 25 ans), durant ce temps bénit où nous jouions encore à la marelle dans la cour (pas vous ?!), nous nous disions que jamais nous ne boirions.

Non, JAMAIS, pour ne jamais ressembler au vieil ivrogne méchant et vulgaire qui attaque la belle princesse.
Les filles se disaient que jamais jamais jamais elles ne voudraient toucher à l'alcool plus tard, car, sinon, jamais leur prince charmant ne viendrait les embrasser, effrayé par leur nez rouge et leur haleine pestilentielle.

[ Héhéhé! Le vocabulaire! ]

Les mecs, eux, se disaient que jamais jamais jamais il ne toucheraient à la boisson, plus tard, car, sinon, ils ne pourraient jamais conduire leur belle voiture, la rouge, comme dans Cars, et se feraient arrêter et confisquer leur beau joujou.
ambiance tragique *

Et oui. On était tous comme ça, avant. Plein d'innocence et de niaiserie.

Pauvres naïfs.

Mais ... La vérité est toute autre ...
* musique angoissante *

Chaque ado digne de l'être a déjà abandonné ses résolutions infantiles et touché à l'alcool.

[ Mouahahahahhahaahaha! ]
 
Au départ, jeune Padawan, c'est le Nouvel An. T'en as marre du champomy, et tu t'approches de la table des grands, en quête d'un verre de champagne laissé là par un convive.
(Tsssss, nie pas, t'es cramé !)

Héhéhé ! Le verre est là, posé devant toi, tout près. Tu t'en empares et Hop ! ni vu ni connu, t'as goûté au fruit défendu. T'as 10 ans.
#EspèceD'AlcooloPrématuré

[ Enfin bon, moi, je parle pas ... ]
À 11 ans, t'avales d'un trait le verre de vin blanc de ton père, qui te regarde d'un air effaré et t'arrache le verre des mains. Mais c'est TROP TARD. Tu baisses les yeux, faussement contrit, et tu marmonnes que tu l'as prit pour de l'eau.
( Ben oué, ça ressemble, hein, faut pas croire...! )
 
[ Trop crédible le gosse ]

 
À 12 ans, tu profites d'un oncle alcoolo qui, un soir qu'il a trop bu, propose de t'initier au Whisky, sous les yeux scandalisés de ta tante, qui n'ose pas prévenir tes parents puisqu'elle a elle même un peu forcé sur la bouteille...

Au nom du Verre, du Vice et du Saint-Whisky, Amen la bouteille, Tonton!

À 13 ans, tu vas souvent dîner chez des amis, on sait pas pourquoi.
"Maman ! Ses parents sont super cultivés, j'adore leur faire la conversation à table et parler de PSYCHOLOGIE et de MYTHOLOGIE avec eux !"
Évidemment, tu choisis ceux dont les parents sont les plus cools, qui laissent leurs enfants boire un peu de bière le soir, pour les initier aux bonnes choses.
 
#TropMalinLeGamin
 
À 14 ans, tu pars en colo, et tu vas en pleine nuit avec d'autres rebelles (!) acheter de la Tequila et de la Vodka au commerce du coin, qui, trop content d'avoir des clients, fait semblant de ne pas voir que vous êtes TOUS mineurs.

À 15 ans, tu vas en soirée, et danses comme un ouf, un cocktail à la main. Tu ne sais pas ça que c'est, ni à quoi c'est, mais c'est si boooooon !

Non, mais quel délinquant ce petit ... (!)

Et te voilà CONVERTI ! Cinq ans après le pauvre verre de Champomy abandonné sur un canapé, tes parents ne se doutent toujours de rien.

Après tout, c'est entièrement de leur faute. Il n'avaient qu'à pas laisser un verre de champagne à moitié vide, hein!

[ Allo ... Les Alcooliques Anonymes ... ? ]

Hello!

Bonne visite, des commentaires ou des partages font toujours plaisir, et surtout, ENJOY! ;-)